Grandissant entre une mère designer, Andrée Putman, et un père, critique, éditeur d’art et collectionneur, Jacques Putman, Olivia connaît une jeunesse d’une grande liberté. Elle découvre tôt les nuits parisiennes, y croise Yves Saint-Laurent et Andy Warhol, devient intime avec un jeune inconnu Christian Louboutin, cherche en permanence un moyen de vivre une vie à soi. Elle étudie l’Histoire de l’Art à la Sorbonne, se passionne pour les paysages chinois, la Renaissance, l’art moderne…
Avec des amis, elle se lance en 1987 dans l’aventure des «Usines éphémères», une association qui se propose de réhabiliter des lieux désaffectés pour les transformer en ateliers d’artistes. Olivia Putman rencontre de nombreux créateurs, organise des expositions et participe à l’impressionnante transformation de l’hôpital Bretonneau à Paris.
Alors que les années 80, propices au mélange des genres et aux rencontres étonnantes s’achèvent, Olivia Putman se passionne pour le Land Art et le travail de Richard Long.
« Dès l’enfance, j’ai tout fait pour être indépendante. C’est mon premier apprentissage. »